L’impact carbone d’une unité géothermique est nul. Aucune combustion ni émission de gaz (CO2, NOx) ne provient des installations géothermiques en phase d’exploitation. L’énergie extraite ne nécessite pas de transport pour être mise à disposition. Que cela soit l’électricité, ou la vapeur, elle est directement reliée aux utilisateurs. Elle ne génèrre donc aucune émission de gaz à effet de serre.
Dans une installation géothermique, aucune substance dangereuse n’est transportée ou stockée en surface. Dans le cas d’eau géothermale microradioactive (à l’état naturel), les mesures de sécurité en vigueur pour la protection du personnel sont évidemment mises en place. Si lors d’opérations de maintenance, des dépôts très faiblements radioactifs devaient être évacués, la gestion en serait confiée à l’ANDRA (Agence Nationale des Déchets Radioactifs) comme c’est le cas actuellement sur l’ouvrage de Soultz-sous-Forêt.
Une fois les forages terminés, les surfaces de terrain occupées par les installations géothermiques restent modestes en comparaison des autres types d’énergie. La taille des équipements de surface est très réduite (semblable à un petit hangar agricole). Enfin, l’énergie géothermique est disponible quasiment la totalité de l’année, ce qui en fait l’énergie renouvelable la plus disponible.